La Petite Pierre
Histoire
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La naissance du village
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Un premier château
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Jerri Hans, Comte de La Petite Pierre
Soure : wikipedia.org
Georges-Jean, issu de la branche de Veldentz des princes électeurs palatins, fut incontestablement le comte le plus populaire de La Petite Pierre. Cet homme, dont les idées étaient bien en avance sur son temps, a marqué de sa personnalité forte et atypique l’histoire de La Petite Pierre. Né en 1543, orphelin dès l’âge d’un an, il aimait à passer ses vacances dans la famille de sa mère à Fénétrange, Diemeringen ou Sarrewerden, parcourant ainsi le pays de La Petite Pierre et faisant connaissance avec ses futurs sujets qui l’appelaient familièrement Jerri Hans. Ses études à Heidelberg achevées et après des voyages pour parfaire son éducation, il épousa la fille du roi de Suède, Anne-Marie, fille de Gustave Wasa. La dot qu’elle apporta, de près de 100 000 thalers, fit de Jerri Hans l’un des princes les plus riches de son temps. Dès 1568, il débuta la construction de Phalsbourg qu’il voyait comme un important centre commercial, et pour y installer des familles, il envoya des agents de publicité et fit distribuer des tracts, notamment parmi les réfugiés huguenots, auxquels il garantit la liberté de culte. La reconstruction du château de La Pette Pierre, coûteuse, l’obligea à revendre Phalsbourg au duc de Lorraine en 1583. C’est alors qu’il investit en achetant le Ban de la Roche, pour y implanter une industrie métallurgique, en s’inspirant de ce qu’il avait vu et appris en Suède. Il fit construire le « chemin des allemands » pour acheminer le minerai vers ses forges. Jerri Hans fit aussi développer le commerce du bois en livrant des mâts pour les chantiers navals de Hollande. Pour les acheminer, il dessina une voie navigable entre le Rhin et la Sarre, précurseuse de l’actuel canal de la Marne au Rhin. Il soutint également l’industrie du verre et créa avec l’abbaye de Neuwiller un centre pour la production de cendres de hêtre, indispensables pour l’extraction du carbonate de potassium, composant de la fabrication du verre. Pour faciliter le développement du commerce, il élabora aussi un projet pour introduire une monnaie unique dans tout l’Empire, tout comme il proposa d’unir une flotte d’Empire pour pouvoir profiter des richesses d’Outre-mer. Incompris, sans doute trop en avance sur son temps, Jerri Hans mourut à âge de 49 ans, laissant derrière lui de nombreuses dettes.
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La Guerre de Trente Ans
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La Petite Pierre, citadelle française
La situation stratégique de La Petite Pierre lui valut d’être promue au rang de forteresse royale. Les travaux débutèrent dès 1680, sous l’égide de Vauban, bien décidé à faire de La Petite Pierre une place forte, prête à barrer à un ennemi la route du col. Pour cela, Vauban construisit un puissant verrou de fortifications entre le Staedtel et l’Altenberg, pour en défendre l’accès à tout attaquant. Deux portes en chicane permettaient l’entrée, les murs de la ville furent reconstruits, avec créneaux et meurtrières. Un mur de revêtement protégeait le rocher. La garnison, catholique et de langue française, bénéficia de la construction de la chapelle Saint-Louis, pour éviter tout heurt avec la population. La Petite Pierre fut dès lors soustraite à l’autorité du comte, pour ce qui concernait la garnison et les fortifications. Ce dernier fut contraint de reconnaître la suzeraineté du Roi de France. Mais la France n’interféra pas avec les affaires religieuses ou les us et coutumes du pays.
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Une paix et une prospérité, jusqu’à la Révolution de 1789
Au 18ème siècle, La Petite Pierre connut une période de paix et de prospérité, grâce au développement de l’industrie métallurgique et de celle du verre, et à l’exploitation intensifiée de la forêt. Bucherons, débardeurs, charbonniers et ouvriers verriers y puisaient leurs ressources. En raison de l’abolition de la royauté et de la proclamation de la République, le comté perdit son indépendance et les comtes durent quitter le territoire. Puis les guerres napoléoniennes mirent à contribution les hommes et sollicitèrent des livraisons de bois, de blé, de foin et d’autres denrées.
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La fin d’une forteresse
La Petite Pierre connut son dernier siège en 1813, au moment de la retraite de Russie. Alors qu’un détachement d’alliés prussiens et russes sommait la garnison de se rendre, Richard Wall, capitaine de la légion irlandaise, refusa d’abandonner le château. Pendant plus de deux mois, cette poignée d’hommes résista, jusqu’à ce que les défenseurs se rendent, à court de munitions. De nombreux officiers supérieurs établirent aussi leur résidence à Neuwiller, où l’on peut voir leurs tombes dans le cimetière municipal. Au 19ème siècle derrière un calme tout apparent se cachait en fait une activité économique intense. L’inspection des Eaux et Forêts fut transférée à La Petite Pierre en 1845, ce qui eut pour effet l’amélioration du réseau routier et des routes d’exploitation, encore utilisées aujourd’hui. Les us et coutumes du pays de La Petite Pierre et la vie de ses habitants furent relatés dans les ouvrages d’Emile Erckmann, dont la mère était originaire de la Petite Pierre et d’Alexandre Chatrian. Lorsqu’éclata la guerre de 1870, La Petite Pierre n’était nullement préparée pour affronter l’ennemi. La garnison quitta les lieux et alla rejoindre les troupes en retraite, laissant les allemands pénétrer sans difficulté dans la forteresse le 9 août 1870. Les ouvrages défensifs et les portes étroites de la forteresse furent détruits, laissant place à la place ombragée qui accueille les visiteurs d’aujourd’hui. Depuis la renaissance du tourisme, le Faubourg a renoué avec les traditions d’hospitalité qui ont fait sa renommée et de nombreux hôtels et restaurants jalonnent sa rue principale et La Petite Pierre offre désormais un espace de calme et de bien-être, dans un décor naturel inégalé.
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LES LIEUX A VISITER
Le Château de La Petite Pierre
Les remparts, les citernes, les casemates.
La Maison des Païens
La Vieille Ville ou « Staedtel»
La Chapelle Saint-Louis
L’Église de l’Assomption
Dialoguer avec Le Maire
Fixe. 03 88 01 47 00
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